Land Art à Meslan

lundi 7 mai 2007
par  CPD artsvisuels
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« Land Art » à l’école de Meslan L’idée de départ est d’inviter les élèves de la classe à créer des installations végétales à la manière du travail d’ Andy Goldsworthy découvert sous la forme de deux photographies de l’artiste empruntées à l’artothèque de l’inspection académique. Le travail se fait en collaboration avec un artiste sculpteur qui lui aussi a une pratique artistique proche de celle des artistes du Land Art : Michel Thamin.

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Le Land Art : En 1967, aux Etats Unis, puis en Angleterre et aux Pays bas, des artistes comme Goldsworthy ont quitté les ateliers pour aller travailler directement dans la nature, à la campagne, dans le désert, en mer ou même en ville. Ils oeuvrent et photographient avant que leur oeuvre ne disparaisse. Car tous considère leur intervention comme une oeuvre, souvent éphémère et de grande dimension. Ils retrouvent les galeries pour exposer et vendre des photos ou des dessins préparatoires de leur travaux. L’idée de la géométrie de formes simples est essentielle dans leur travail : la sphère, le carré, le cercle, la spirale. Jouer avec le reflet de l’eau est également souvent une des données importantes dans leurs réalisations. Objectifs : l Entrer dans le processus créateur d’un artiste. l Entrer dans une démarche d’exposition des travaux (à l’hôtel Gabriel lors du printemps des arts). l Garder les traces d’une action collective. l Réaliser un projet pédagogique à partir d’ une estampe de l’artothèque départementale. l Donner du sens au fait de laisser une trace dans la nature. l Donner du sens au travail de photographie , aux traces du travail ? l Répondre à la problématique des artistes du Land-Art : « Je me promène, je fais partie de ce monde , j’y laisse ma trace ».

 

« Land Art » à l’école de Meslan In situ Une collecte d’éléments (végétaux et minéraux) est réalisée aux alentours de l’école. Chaque élève a réalisé une composition de ces éléments dans la nature. Les compositions ont été photographiées.

 En classe avec l’artiste : Michel Thamin Présentation des travaux éphémères réalisés par les élèves et restitués par des photos prises sur place. Visionnement une vidéo sur le travail d’Andy Golsworthy et d’un diaporama sur le travail de Michel Thamin Mise en relation entre des problématiques de l’artiste et celles des élèves : l la construction est fragile : il faut recommencer plusieurs fois.

 l la photo n’est pas bonne, il n’y a pas de restitution visuelle vers le public,( la problématique du salaire des artistes est évoquée à ce moment).

l Le figuratif/ non figuratif. l La modalité de travail : seul ou en collectif l la verbalisation permet de mettre à jour les choix provoqués par les effets produits par les matériaux et leur résistance, les élèves mesurent alors l’écart entre leur production et leur projet de départ.

 l La place du regardeur.( « le regard est autobiographique »).

l Travail individuel In situ Une collecte d’éléments (végétal et minéral) est réalisée. Chaque élève a réalisé un projet (croquis et texte) qui évoque ce qu’il souhaite faire dans l’environnement, ce qui ne sera pas forcément ce qu’il fera réellement ( cf les contraintes des matériaux). « A un moment je me suis rendue compte que dans le talus, ça faisait comme un escalier, j’ ai donc fait ça. » Judith Chaque élève réalise une composition de ces éléments dans la nature. Pour reprendre le processus créateur de Goldsworthy, les élèves font sur place

 l Des prises de vue des travaux éphémères.

l Des croquis des réalisations. l Des notations atmosphériques écrites : le vent, la lumière...etc. Une séance de croquis est engagée pour faire des croquis de la structure collective envisagée ensuite : Cf travaux de Goldsworthy. Travail collectif « in situ » avec l’artiste. L’énergie de toute la classe va être sollicitée pour réaliser une production importante dans le paysage. Des photos sont réalisées et permettent aux élèves de répondre à un questionnement qu’ils se posent à propos de la représentation en perspective.

A l’Hôtel Gabriel L’installation végétale réalisée dans la nature à Meslan est réinstallée dans les jardins de l’Hôtel Gabriel le 7 mai, premier jour de l’exposition. Travail dans les traces du processus de création de Michel Thamin Travail individuel : Graver dans une ardoise un signe personnel dont la recherche aura été faite auparavant, faire des liens pour enfermer la gravure. Séance « in situ » Restituer l’objet réalisé dans la nature. Questionnement autour de l’idée de « Semer des traces pour le futur ». .


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